Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
La bibliothèque d'Alice
12 septembre 2014

Delirium,T1 de Lauren Olivier

trilogie-delirium-lauren-oliver-l-1

 

Résumé :

 

Un monde où l’amour est considéré comme une maladie mortelle. Un monde où l’amour n’a pas sa place. C’est le monde qu’à créé Lauren Olivier dans son roman dystopique : Delirium.

L’amor deliria nervosa, c’est ainsi qu’ils nomment la maladie de l’amour.

Lena vie dans ce monde. Elle va bientôt subir le Protocole, l’opération qui l’immunisera contre le deliria, et la privera par la même occasion de tout réels sentiments. La société dans laquelle elle vit ne connait plus de guerre, grâce à ce Protocole, car l’amour était la cause de la cruauté humaine, c’est ce que leur dit l’Etat en tous cas. Et elle y croit. Le deliria pousse les gens à faire des folies qui les mettent en danger. L’Etat les protège de ce danger et Lena a hâte d’atteindre l’âge de subir le Protocole. Jusqu’à sa rencontre avec Alex.

Tout ce en quoi elle croyait bascule soudainement. Sa conception du monde va changer, et son point de vue sur l’amour aussi…

 

 

Ma critique :

 

Delirium restera certainement ma dystopie préférée. J’ai été frappée dès le début par la logique déstabilisante de ce monde qui croit que l’amour est mortel. Les symptômes sont expliqués tel que l’auteur rend réellement plausible le fait que ce soit une maladie. Elle réussit presque à nous le faire croire de telles façons que l’on comprend vite le désarroi de Lena. Mais l’on voit vite la limite de leur logique. Si le vaccin empêche d’attraper le deliria, il prive également de tout sentiments, faisant des gens des coquilles vident sans possibilité pour certains de ressentir de l’affection pour leurs propres enfants. On voit vite l’horreur et l’on espère bien que Lena le verra aussi et qu’elle s’échappera.

Sa rencontre avec Alex sera la meilleure chose qui puisse lui arriver, c’est une histoire d’amour sublime et tragique et un combat pour la liberté qu’on verra alors se développer au fil des pages.

Au début du roman l’amour est une maladie mortelle, à la fin l’héroïne comprend qu’au contraire c’est l’espoir d’une vie libre et vraie. Delirium m’aura tenue en haleine jusqu’à la fin avec son suspens, l’alternance entre bonheur et crainte, la tension des protagonistes de ne pas être attrapés. Le désir de connaitre la suite me fut plus puissant encore, frustrée par la façon dont cela se termine. Un livre magnifique qui nous rappelle ce qui fait de nous des êtres humains.

Publicité
Publicité
Commentaires
La bibliothèque d'Alice
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Visiteurs
Depuis la création 67
Publicité